On y va

C'est terrible, je viens de passer cinq minutes à regarder dans le vide dès lors qu'il s'agissait de pondre les premiers mots du premier post de ce blog.

Pour ça le micro-blogging c'est bien, on ne sent aucune pression, si l'outil autorise fondamentalement à publier des choses courtes alors les épaules sont légères et l'esprit libre. Et c'est là que ça devient rigolo, parce que quand je suis dans cette configuration advient inévitablement le moment où je m'enflamme, de rage comme d'amour, et ponds des threads qui prennent une place conséquente dans les timelines des gens, threads qui n'auraient pas pu être des articles, faut pas déconner¹, mais qui auraient carrément pu être des billets de blog.

Et devant un éditeur de billets de blog, avec cet espace infini, je bloque comme un idiot parce que je ne m'attribue pas la légitimité de cet espace. Et maintenant que je suis arrivé à ce troisième paragraphe je me trouve assez culotté de me dire qu'on va me trouver intéressant pendant plus de trois mots.

Donc j'en suis là, à essayer de m'en battre les steaks. La porte du placard où j'ai enfermé mon auto-saboteur fait un bruit du tonnerre alors qu'il essaye de sortir par la force mais je tiens bon.

Que va-t-on pouvoir lire ici ? Ben quand je sentirai que la publication Mastodon que je m'apprête à écrire parce que je me suis énervé devant un meme masculiniste², ou parce que j'ai une petite montée d'émotion avec morceau de musique partagé qui correspond à un aspect de ma vie³, je tâcherai de venir ici, de mettre un peu plus de forme et d'en profiter pour prendre plaisir à écrire. Parce qu'en fait, j'aime bien écrire.

Cordialement, Patate


¹ J'avais fait ça à une époque, j'avais monté mon petit site de chroniques musicales mais ça devenait carrément un travail où je me mettais tellement de pression et où j'avais proportionnellement tellement d'attentes qu'il avait été plus sain que je ferme tout. ² https://pouet.it/@cestmonmotprefere/109415381805714696 ³ https://pouet.it/@cestmonmotprefere/109406692684024203